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Grille des trous noirs

Les Normes

Réduire l'exposition aux champs électromagnétiques...mais jusqu'à quel point ?

Les opérateurs et entreprises concernés par les ondes électromagnétiques, c’est-à-dire les opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre du fonctionnement des antennes relais, des boxs, etc, et les constructeurs d’objets connectés utilisant le wifi ou le Bluetooth, se doivent de respecter les normes françaises (ce qu’ils font à n’en pas douter). MAIS ...

Lignes ondulées abstraites

Les normes en vigueur nous protègent-elles ?

Des normes ont été imposées aux opérateurs pour limiter la puissance des ondes émises. 

Toutefois, le Conseil de l’Europe, BioInitiative (regroupant de nombreux scientifiques internationaux indépendants) et la Biologie de l’Habitat allemande entre autres, ont préconisé des seuils maximums d’expositions très inférieurs aux normes établies par la France.

En effet, les normes françaises peuvent atteindre 100 fois les seuils préconisés par ces instances et experts.

Considérant que les normes françaises sont totalement inadaptées et ne présentent pas le niveau d’exigence indispensable à la réduction des risques sanitaires, Géobio-Ondes a choisi de préconiser des seuils entre les recommandations BioInitiative et SBM 2015, à l’instar des consultants indépendants du réseau Ondes-Expertise.

NormesHF3.jpg

De plus, ces mêmes normes françaises ont été établies sur la base de valeurs moyennes et non pas sur des valeurs crêtes.

Il s'agit clairement d'un ineptie et pour l'expliquer, prenons l'exemple du bruit :

Comme on le sait, si un bruit est très fort, il peut causer des dommages aux oreilles avec un risque immédiat ou à court terme de surdité. L’Institut National Recherche et de Santé (INRS) définit la valeur limite d’exposition à ne dépasser sous aucun prétexte à 140 dB (Crête).

Maintenant, imaginez que vous êtes dans une pièce où il n’y a strictement aucun bruit pendant 23 heures, puis un bruit de 180 dB pendant 1 heure. Pendant cette journée, vous aurez reçu en moyenne 7,5 dB/h (180/24), soit l’équivalent d’un bruit plus faible que le vent dans les arbres. Or, à cause des 180 dB reçus pendant une heure, vous serez certainement devenu(e) définitivement sourd(e) !

On voit bien ici que la moyenne n’est pas révélatrice du danger, mais qu’il faut tenir compte de la valeur maximum à un instant donné, c’est-à-dire la valeur crête.

Lignes ondulées
Tableau_Recommandations.jpg

A titre d’exemple : la limite d’exposition aux champs électromagnétiques des antennes 5G est :

  • France : Antennes 5G type NR3600 : Valeur seuil RMS de 61 V/m pour la protection du grand public.

  • Allemagne : La recommandation allemande de la biologie de l’habitat (SBM2015) estime déjà que le degré d’anomalie est fort entre 0,06 et 0,6 V/m et extrême à partir de 0,6 V/m. 

  • BioInitiative : Le rapport indique que les valeurs d’intensité totales maximum préconisées sont de 0,6 V/m à l’extérieur et 0,2 V/m dans une habitation.

"Si c'était dangereux,
on le saurait !"

C'est ce que vous pouvez légitimement penser :

« si c’était dangereux, nous le saurions et l’Etat ne laisserait pas faire ».

Alors, petit rappel par exemple concernant le tabac (mais il y a bien d’autres exemples - Amiante, Téflon, etc) :

Entre 1926 et 1995, la France était propriétaire de la Seita, Société d’Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes, régie d’Etat disposant du monopole de la culture, de la fabrication et de la vente de tabac et d’allumettes jusqu’en 1970 et 1976.  Or les premiers rapports évoquant les risques de cancers liés au tabac datent de 1939 ! L’Etat est donc resté propriétaire pendant 56 ans après les 1ers rapports, d’une entreprise dont l’activité représentait un risque sanitaire majeur. Aujourd’hui, ce même état écrit sur le site Santé Publique France : « Le tabac est, de loin, le premier facteur de risque de cancers évitable en France » !

Dans le cadre des ondes électromagnétiques, combien d’années devrons nous encore attendre avant que les études menées par des scientifiques indépendants soient prises en considération ?

Les normes Françaises
sont donc :

  • 100 à 1000 fois supérieures aux préconisations d’autres scientifiques indépendants.

  • Etablies sur des valeurs moyennes et non pas sur des valeurs crêtes (Voir page d’accueil)

  • Fixées par bande de fréquences et non pas globalement.
    Celreviendrait à dire par exemple, qu’on peut conduire en ayant bu 2 verres de vin, un demi de bière et 1 cocktail sans tenir compte de l’alcoolémie globale, car l’alcoolémie liée isolément à chacune de ces boissons serait inférieure au taux légal ! Absurde.

 

On pourrait penser que ces écarts ne concernent que la 5G !

Et bien non, malheureusement !

Les écarts restent immenses, quelques soient les bandes en hautes fréquences, et en basse fréquence dans notre courant électrique du quotidien à 50 Hz,  : 

  • France : Limite d’exposition à 5000 V/m

  • Recommandation allemande SBM2015 < 10 V/m pour éviter les anomalies extrêmes

  • BioInitiative à 10 V/m, voire 5 V/m dans les lieux de séjour ou de repos.

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